Face au monde-machine — avec PMO

Face au monde-machine — avec PMO

Face au monde-machine est une série de podcasts avec les Grenoblois de Pièces et main d’œuvre (PMO). Plongez dans la riche aventure intellectuelle et historique de l’écologie anti-industrielle grâce à cet entretien techno-critique au long cours.

Depuis vingt ans, Pièces et main d’œuvre ont publié une quinzaine de livres. Pour tout écologiste attaché à la nature et à la liberté, leur travail est aussi important que passionnant. Afin d’en rendre compte correctement, il nous fallait un format un peu plus grand que d’habitude. Voilà pourquoi, au mois de juillet 2022, nous sommes allés discuter trois fois avec PMO à Grenoble, au Chimère Café – que l’on remercie pour l’accueil. Nos entretiens sont restitués ici sous forme de feuilleton.

Pour PMO « la technocratie est la classe du savoir, de l’avoir et du pouvoir produite par le capitalisme industriel pour révolutionner constamment les produits, services et moyens de la puissance ». Et « le transhumanisme est l’idéologie de la technocratie à l’ère des technologies convergentes, et à l’avènement du règne machinal ». Mais pour bien comprendre tout cela, il faut du temps. Au cours des différents épisodes, nous ferons connaissance avec PMO, avec leur méthode de travail. Nous ferons plusieurs voyages dans le temps, dans l’histoire de l’industrialisation de Grenoble, celle de la volonté de puissance, de l’eugénisme, du transhumanisme, de « l’emballement des technologies convergentes nous mènant au règne machinal et à l’incarcération de l’homme-machine dans le monde-machine ». Préparez-vous, il y a beaucoup à explorer ensemble.

 


Présentation de Pièces et main d’œuvre. Étrange sentiment d’être en exil dans sa propre ville. Les choses n’ont pas toujours été telles qu’elles sont, qu’est-ce qui les fait changer si vite ? Le sentiment de la nature et de sa disparition. Comprendre ce qui se passe, pour peut-être y pouvoir quelque chose.

GARCIA, Renaud. Notre Bibliothèque Verte. Service compris, 2022.

 


Enquêter c’est chercher. Mao & John Dewey. Le plaisir intellectuel de reconstituer l’ordre caché derrière les apparences chaotiques. Du concret à l’abstrait, du particulier au général, des faits à la théorie. Se rendre intelligent par l’enquête critique, acquérir son autonomie intellectuelle et rayonner.

TROTSKI Léon, DEWEY John. Leur morale et la nôtre. La Découverte, 2014.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Clinatec, le laboratoire de la contrainte, inauguré à Grenoble le 31 janvier 2012.

 


Faire un pas de côté pour comprendre. Remonter le courant, au lieu de le suivre, ce n’est pas s’en extraire complètement. Une attitude et un objectif sur le tapis roulant du progrès. Le sens de l’histoire humaine. Il semble que la puissance l’emporte à tous les coups ?

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. RFID : la police totale. Puces intelligentes et mouchardage électronique. L’Échappée, 2008.

 


Nous remontons aux origines du capitalisme industriel, de l’électrification de Grenoble, de l’arrivée des ingénieurs, en suivant le fil de la première enquête menée par PMO. Histoire du “laboratoire”, “écosystème” voire “miracle” grenoblois. Aristide Bergès, Doyen Gosse, Louis Néel. Développement endogène innovant.

SIMPLE CITOYEN. Le problème avec Biopolis.2001.
SIMPLES CITOYENS. Le laboratoire grenoblois.2002.
SIMPLES CITOYENS. Louis Néel à Grenoble.2004.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Sous le soleil de l’innovation, rien que du nouveau !. L’Échappée, 2013.

 


Qu’est-ce qu’une technopole ? Et comment s’est épanouie, au cours du 20e siècle, la vocation technoscientifique de Grenoble ?

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Sous le soleil de l’innovation, rien que du nouveau !. L’Échappée, 2013.
BERNARDY DE SIGOYER, Michel, BOISGONTIER, Pierre. Grains de technopole. PUG, 1988.
FRAPPAT, Pierre. Grenoble, le mythe blessé. Alain Moreau, 1979.

 


Pour clore ce chapitre sur la technopole et Grenoble, nous allons aujourd’hui examiner dans le détail ce que sont les nanotechnologies, et les raisons que nous avons de nous y opposer, donc de résister à la technopole. Ces technologies permettent de travailler la matière à l’échelle de l’atome, fabriquer de nouveaux matériaux, miniaturiser l’existant, augmenter la puissance informatique et créer des interfaces vivant-inerte. Elles contribuent ainsi au basculement dans un nouveau monde, le “nano-monde” ou “monde-machine”.

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Aujourd’hui le nanomonde. L’Échappée, 2008.
Généalogie de la technopole grenobloise
GROTEHNDIECK Alexandre. Allons-nous continuer la recherche ?. 1972

 


On parle de nucléaire et d’antinucléaire, de l’émergence du mouvement écologiste en France. La particularité de ce podcast, c’est qu’il raconte l’opposition à Superphénix depuis l’intérieur même du comité Malville, de la lutte anti-nucléaire, dans les années 70.

SIMPLES CITOYENS. Mémento Malville. 2005.

 


On commence à suivre les aventures de la volonté de puissance à travers les âges, depuis l’aube des civilisations jusqu’à nos jours. Cet épisode répond à la question : Qu’est-ce que la puissance et comment se manifeste-t-elle ?

BLOUIN Marius. Ce que signifie « avoir les moyens » (au-delà du capitalisme – et pire encore). 2017.
BLANC Yannick. Enquête sur la mort de Gilgamesh. Le Félin, 1992.
ARISTOTE. La Politique.
ČAPEK Karel. R.U.R. (Rossum’s Universal Robots). 1920.

 


Nous continuons notre fil chronologique des aventures de la volonté de puissance, au Moyen-âge, avec l’apparition des premières machines et monastères.

DREXLER Eric. Engines of Creation: The Coming Era of Nanotechnology. Doubleday, 1986.
MUSSO Pierre. La Religion industrielle. Fayard, 2017.
GIMPEL Jean. La révolution industrielle du Moyen Âge. Seuil, 2002.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Terreur et possession. L’Échappée, 2008.
THOMPSON Edward P. Temps, discipline du travail et capitalisme industriel. La fabrique, 2004.

 


Examen des différentes théories précédant et accompagnant la révolution industrielle, annonçant l’avènement des hommes-machines dans un monde-machine, des idéologies précurseuses de la cybernétique.

BACON Francis. Novum organum. 1620
ENGELS Friedrich. « De l’autorité ». Almanaco Republicano, 1874
DESCARTES René. Les Principes de la philosophie. 1644
LA METTRIE Julien Offray. L’Homme Machine. 1748
SAINT-SIMON Claude-Henri. Catéchisme des industriels. 1823
SERRE Olivier. Vaucanson, ou le prototype de l’ingénieur. 2009
LOUART Bertrand, Les êtres vivants ne sont pas des machines. La Lenteur, 2018

 


Dans l’esprit des technocrates et des cybernéticiens, l’humain n’est pas la solution, c’est l’erreur. Par conséquent ils cherchent à éliminer l’humain pour le remplacer par une grande machine à gouverner sur le modèle de l’usine.

WIENER Norbert. Cybernétique et société. L’usage humain des êtres humains. 1952
DUBARLE P. « Vers la machine à gouverner… », Le Monde, 28 décembre 1948
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Le Règne machinal (La crise sanitaire et au-delà). Service compris, 2021.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Service compris, 2017.

 


La technologie est-elle neutre ? Quelles sont ses promesses ? À qui profite-t-elle réellement ?

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Le Règne machinal (La crise sanitaire et au-delà). Service compris, 2021.
Projet Cybersyn

 


Saviez-vous que dans un laboratoire à cyborgs de Grenoble, des transhumanistes cherchent à transformer les gens en homme-machines en leur mettant des nanos dans la tête ?

 


Une critique de la loi 2021 relative à la Bioéthique. Au cours des quatre épisodes à venir (14 à 17) consacrés à l’eugénisme et au transhumanisme, nous verrons comment les transhumanistes désirent prendre en main l’évolution de l’espèce humaine, l’orienter en fonction des moyens de la science, mettre un terme au hasard, remplacer le naturel par le planifié.

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Service compris, 2017.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Alertez les bébés. Service compris, 2020.
ESCUDERO Alexis. La reproduction artificielle de l’humain. Le Monde à l’envers, 2014
PICHOT André. La société pure. Flammarion, 2009

 


Nous poursuivons sur l’eugénisme et le transhumanisme avec le marché des bébés, des bébés-marchandises produits, « designés », customisés, consommés, selon les principes industriels.

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Service compris, 2017.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Alertez les bébés. Service compris, 2020.
ESCUDERO Alexis. La reproduction artificielle de l’humain. Le Monde à l’envers, 2014
PICHOT André. La société pure. Flammarion, 2009

 


On va voir comment la question de la technologie et l’artificialisation du vivant divise les féministes. D’un côté celles qui s’opposent aux techniques déshumanisantes de reproduction et à l’ingénierie génétique, et de l’autre, les techno-féministes, cyber-féministes et féministes mutantes, qui réclament et revendiquent ces progrès scientifiques et industriels. On parle aussi des applications transhumanistes de toutes ces technologies.

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Service compris, 2017.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Alertez les bébés. Service compris, 2020.
FINRRAGE (Feminist International Network of Resistance to Reproductive and Genetic Engineering)
Les mutantes

 


Ici on examine encore plus en profondeur la biophobie, l’eugénisme et ses liens au projet transhumaniste, avec Martine Rothblatt, Francis Galton, les médecins nazis, Julian Huxley, Pierre Teilhard de Chardin, Léon Trotski, Jean-Luc Mélenchon, Yves Coppens, le Marquis de Sade, et Philippe Marlière.

Pour les transhumanistes, l’espèce humaine doit prendre en main sa propre évolution remplacer le naturel par le planifié, l’orienter en fonction des moyens de la science, mettre un terme au hasard. Les techniques de modification via la reproduction artificielle de l’humain font ainsi le pont entre eugénisme et projet transhumaniste. La reproduction artificielle est un des moyens de réalisation de ce projet.

PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Service compris, 2017.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Alertez les bébés. Service compris, 2020.
PIÈCES ET MAIN D’ŒUVRE. Le Règne machinal (La crise sanitaire et au-delà). Service compris, 2021.
PICHOT André, La société pure, 2009.
GROTHENDIECK Alexandre, « Allons-nous continuer la recherche ? », 1972

 


La plupart des gens réduisent la technocratie à la bureaucratie, aux énarques, à ces fonctionnaires de Bruxelles qui réglementent la fabrication de nos fromages : ce n’est qu’une infime part. La technocratie se définit comme une classe consciente d’elle-même ; la classe de l’expertise et de l’efficacité, de la rationalité maximale.

La théorie marxiste n’avait pas prévu l’avènement de la technocratie, cette classe qui, entre le 19e et le 20e siècle, hésite entre créer son propre parti ou agir politiquement dans l’ombre des partis bourgeois ou ouvriers. Cette enquête de Pièces et main d’œuvre est présentée en deux parties, voici la première.

BLOUIN Marius. Ludd contre Marx. 2015
BLOUIN Marius. Ludd contre Lenine. 2015
BLOUIN Marius. Ludd contre les Américains. 2016
BLOUIN Marius. Alain Badiou nous attaque. 2019
MAKHAÏSKI Jan Waclav. Le socialisme des intellectuels. Le Seuil, 1979.
VEBLEN Thorstein, Théorie de la classe de loisirs. Gallimard. 1970
FORD Henry, Le Progrès. Payot, 1930

 


Deuxième partie de l’enquête sur l’avènement de la technocratie et conclusion de la série.

THOMPSON Edward. Une armée de justiciers, volume 1.
THOMPSON Edward. Une armée de justiciers, volume 2.
GARCIA Renaud. Notre bibliothèque verte, 2022, Service compris.

 


 

MUSIQUES ORIGINALES & ILLUSTRATION

Lorenzo Papace

 

34 Comments
  • Domino
    Posted at 20:19h, 09 septembre Répondre

    Passionnant merci !

  • Ex Grenobloise
    Posted at 21:35h, 10 septembre Répondre

    Formidable. Merci. On attend la suite avec impatience. Félicitations !

  • Pingback:Pièces et main d’œuvre en podcast sur Floraisons – Les Chimpanzés du futur
    Posted at 21:49h, 14 septembre Répondre

    […] De ces trois jours d’entretien, nos visiteurs de Floraisons ont tiré une série de 19 podcasts, mis en ligne à raison d’un épisode par semaine sur leur site (ici). […]

  • Pingback:Lorenzo Papace * Malville *
    Posted at 16:51h, 26 septembre Répondre

    […] publions sur le podcast Floraisons une restitution de cet entretien sous forme de feuilleton, “Face au monde-machine”, à raison d’un nouvel épisode en libre écoute chaque […]

  • Gibut François
    Posted at 17:49h, 30 septembre Répondre

    Magnifique!!! Dommage cependant d’orienter les auditeurs vers Amazon pur se procurer un bouquin.
    Nul n’est parfait.
    Un petit rectificatif: Aristide Bergès est né à Lorp Santaraille, en Ariège, près de St Girons (et non dans la montagne noire).
    Bravo et merci en tous cas.

  • SUN
    Posted at 00:44h, 08 octobre Répondre

    Vraiment très chouette. Le contenu, le son, l’illustration sonore, la possibilité de télécharger… et aussi votre site, très joli. Bravo!

  • Drouet
    Posted at 19:12h, 08 octobre Répondre

    Très intéressant néanmoins même si la volonté de puissance est un des moteurs de l histoire négative de l humanite il y a un autre versant de l humanite c est l entraide . Je me réfère au penseur anarchiste kropotkine . sans l entraide il y a longtemps que l humanite aurait disparue . il y a dualité entre les deux et je mise sur l entraide . A la fin c est nous qui gagnerons ..,

  • Louis
    Posted at 15:22h, 09 octobre Répondre

    Salut,
    Très chouette série.
    2 suggestions cependant :
    serait-il possible de couper la musique de fond par moments car je trouve qu’elle nuit à la concentration?
    (à moins que tout soit déjà mixé? ; ))
    Et pourriez-vous ajouter la biblio propre à chaque épisode, plutôt que la même biblio générale à chaque fois?
    Merci
    Louis

    • stagiaire floraisons
      Posted at 16:17h, 10 octobre Répondre

      Salut Louis ! Tout n’est pas encore mixé, donc on fera attention pour la musique. Quant à la biblio, on vient de mettre à jour avec les textes/ouvrages cités. N’hésitez pas à nous aider dans cette tâche en nous le signalant si vous remarquez qu’il manque une référence. Bonne écoute.

  • Anonyme
    Posted at 17:52h, 13 octobre Répondre

    Merci pour la réponse, et bravo encore.

  • Ben
    Posted at 13:54h, 10 novembre Répondre

    Bonjour, un grand merci pour cette interview au long cours de grande qualité. Je viens de finir les épisode 9 et 10, et par ailleurs il se trouve que je viens de terminer le livre de David Gaeber, Dette. 5000 an d’histoire. C’est en fait deux fois la même histoire racontés à partir d’angles d’approche différents et indépendants l’un de l’autre (la volonté de puissance d’un coté, la dette de l’autre). Il y a quelques dissonances, je ne suis pas sûr que PMO ai lu ou retenu Graeber sur certains points (exemple quand il dit « le marché est nécessaire », Graeber n’aurait pas affirmé cela si catégoriquement). Mais je pense qu’il y a surtout une grosse consistance historique à considérer les deux ensemble, et passer de l’un à l’autre est très intéressant. La volonté de puissance seule n’explique pas tout, ni l’histoire de la dette d’ailleurs, chaque « moteur de l’histoire » apporte sa dose de complexité à la situation actuelle.

  • Michael Gérard
    Posted at 13:55h, 12 novembre Répondre

    Quelles sont les alternatives au monde des machines ? Quelles sont les solutions ? Que pouvons-nous faire pour enrayer cette marche infernale ?

  • Petit
    Posted at 23:07h, 19 novembre Répondre

    Avant tout merci pour votre travail magnifique.
    Ensuite pourquoi l’épisode 15 est dispo sur la vidéothèque de Google avant d’être dispo ici?
    Et finalement, acceptez vous des stagiaires?
    A bas la civilisation !

    • stagiaire floraisons
      Posted at 16:13h, 21 novembre Répondre

      Effectivement, le lien vers l’épisode 15 a mis du temps à être affiché ici, à cause d’une erreur de notre part. Vendredi nous étions très occupés par ailleurs sur l’organisation de la conférence Écoféministe et Résistance et tout ce qui l’entoure, voilà pourquoi le podcast était disponible sur les plateformes mais pas sur le blog.

  • Petit
    Posted at 23:33h, 19 novembre Répondre

    Aussi en voulant répondre aux commentaires, le lien ne permet rien de clair

  • Tim O'Logy
    Posted at 15:27h, 24 novembre Répondre

    Bonjour,

    Serait-il possible d’avoir la référence du dictionnaire étymologique utilisé?

    À part ça, entretien de très bonne tenue jusqu’ici, avec de belles pointes d’humour qui m’ont paru moins sensibles dans tout ce que j’ai pu lire de PMO, dont je recommande d’ailleurs chaudement la Bibliothèque verte recensée par Renaud Garcia, auteur du salutaire Désert de la critique. Un grand merci, en tout cas, à tous les intervenants pour leur temps et leur sérieux.

  • Rimso!
    Posted at 11:48h, 29 novembre Répondre

    Ben écrit : « La volonté de puissance seule n’explique pas tout, ni l’histoire de la dette d’ailleurs, chaque « moteur de l’histoire » apporte sa dose de complexité à la situation actuelle. » C’est effectivement un travers de ne vouloir avoir qu’une explication unique. On reproche souvent cela à PMO et j’espère que cela sera abordé.

    Bravo en tout cas pour la qualité de cet entretien.

  • Ben
    Posted at 13:41h, 08 décembre Répondre

    A Rimso : c’est très difficile d’avoir une approche multi-disciplinaire facilement exposable et compréhensible, surtout à l’oral, « la fin de la mégamachine » le fait très bien mais c’est à l’écrit. Je pense que PMO se focalise sur le développement de la volonté de puissance pour cette raison. Par ailleurs je pense qu’ils sont dans le vrai car aboutir à une critique de la technologie consistante est d’une urgence absolue actuellement. 1/ le développement technologique peut nous faire passer des points de non retour où la vie deviendrait dépendante de la technique et donc s’éteindrait avec elle. 2/ le développement technique est le fer de lance du contrôle et de la domination (surveillance, robotisation, armes non-létales etc…) 3/ le système technicien industriel repose sur une base matérielle qui est attaquable beaucoup plus facilement que les abstractions que sont le capitalisme, le libéralisme, la monnaie etc… Donc une cible de choix si on vise l’efficacité révolutionnaire.

  • Jules Pic
    Posted at 12:03h, 18 décembre Répondre

    Bonjour et merci beaucoup pour ce travail de titan d’utilité publique. C’est une somme passionnante à partager au plus grand nombre. Je voulais savoir si en off vous avez abordé la question des low tech qui avaient d’ailleurs été explorées par Bookchin ? Quel était le point de vue de PMO à ce sujet ? Merci encore et bonne continuation, la musique est également excellente.

  • Pingback:Gravelines, Chooz, Plogoff, Golfech… Tu te souviens des luttes antinucléaires ? | Médias Citoyens Diois
    Posted at 10:51h, 11 janvier Répondre

    […] Ecouter : « Face au monde-machine », série de podcasts avec Pièces et main d’oeuvre, épisode 7 : “Malville” <https://floraisons.blog/face-au-monde-machine/&gt; […]

  • Pingback:Face au monde-machine – Les Chimpanzés du futur
    Posted at 21:23h, 14 janvier Répondre

    […] Le site Floraisons a mis en ligne cet automne 2022 une série de 19 entretiens avec Pièces et main d’œuvre : https://floraisons.blog/face-au-monde-machine/ […]

  • Ex-Grenobloise
    Posted at 16:38h, 15 janvier Répondre

    Merci pour ce bon et riche travail. Et aussi félicitations !!!

  • Ferdinand
    Posted at 17:16h, 23 janvier Répondre

    je suis toujours étonné d’entendre encore que la connaissance de la musique classique est une preuve manifeste de culture. Or, qui, sinon la bourgeoisie au pouvoir, nous a fourré ça dans le crâne? D’ailleurs, la musique classique n’est-elle pas par essence un produit de la classe bourgeoise, faites par des fils de notables pour les notables;
    Si Henri Krasucki avait été un grand connaisseur de musique populaire, aurait-il été considéré comme cultivé?
    Qui, sinon la classe bourgeoise a décrété et défini le concept de culture pour en confisquer la signification et circonscrit les contours.
    Je connais assez mal la musique dite classique, qui n’est jamais que l’ appellation contrôlée de la musique bourgeoise européenne, mais je connais la musique indienne, chinoise, japonaise, indonésienne, arabe, persane, brésilienne etc… Suis -je cultivé?

  • Pingback:Nucléaire : l’impasse de la puiscience – Les Chimpanzés du futur
    Posted at 22:55h, 04 février Répondre

    […] Écouter aussi : « Malville », épisode 7 du podcast « Face au monde-machine » […]

  • Anonyme
    Posted at 07:06h, 07 février Répondre

    Merci j’ai tout écouté, avant d’aller au boulot! le matin tôt. J’avais déjà connaissance de la pensée des pmo dont j’ai acquis plusieurs ouvrages, mais c’était bien d’entendre leur vive voix. Bravo pour la musique.

  • Anonyme
    Posted at 17:10h, 12 février Répondre

    Merci. Une merveille !

  • Anonyme
    Posted at 13:55h, 27 février Répondre

    Le travail de pmo est vraiment admirable. Merci pour ces entretiens.

  • Nicolas
    Posted at 07:14h, 22 mars Répondre

    Dans l’épisode 15, vous dites que l’embryon, parce qu’il n’est pas considéré comme humain, est considéré comme un bout de viande.
    Je n’ai pas encore écouté tous les épisodes, et la réponse y est peut-être mais dans ce cas vous êtes également contre l’avortement ? Même en cas de viol ? N’est ce pas pourtant un combat et un succès du féminisme ?

    • stagiaire floraisons
      Posted at 16:45h, 01 avril Répondre

      Il n’est pas nécessaire de considérer l’embryon comme « un bout de viande » pour être favorable au droit à l’avortement. Si vous suivez nos podcasts et prises de positions, vous savez que nous défendons l’autonomie procréative des femmes.

  • Nicolas
    Posted at 11:55h, 03 avril Répondre

    Ce que je veux dire par là, c’est justement que vous faîtes ce raccourci dans le podcast : ce n’est pas parce que l’embryon n’est pas considéré comme humain qu’il est un « bout de viande », car c’est aussi parce qu’on ne le considère pas encore humain qu’on peut être favorable au droit à l’avortement.

  • labelledemai
    Posted at 20:40h, 11 février Répondre

    Très bien . Ca donne envie de vous connaître et de vous soutenir

  • Guillaume
    Posted at 16:45h, 18 février Répondre

    L’épisode 18 bloque à 17 min 24

  • Spud
    Posted at 03:23h, 11 décembre Répondre

    Merci pour cette aventure passionnante, c’est exactement le sujet auquel je m’intéresse, et qui est pour moi l’un des plus importants :
    la technocritique et la bioéthique.

    Ce que vous dites sur les smartphones est vraiment caricatural malgré les dérives réelles que vous décrivez. Ces derniers ont énormément de bons côtés et on peut les utiliser sans être aliéné et diminué, comme vous dites. Des tas de gens ont une utilisation saine de ces appareils électroniques.
    Moi-même j’en ai un usage pratique et intellectuel. 100% de ce que je regarde sur Internet est culturel et artistique. Donc je l’utilise comme un ordinateur.
    Aucune aliénation ici.
    Grâce à Internet, des gens en nombre sont plus débrouillards qu’ils ne l’auraient été sans dans leur propre vie avec les tutos en vidéos par exemple. Sans parler de tous les échanges et partages d’idées qui sont bénéfiques. Ce n’est qu’un outil.
    Ce qui prouve que le problème n’est pas la technologie mais certaines technologies. C’est pour ça qu’il faut un Internet libre.

    Sinon je trouve ça clairement paradoxal et même insensé de défendre la reproduction industrielle humaine quand on est défenseur des droits lgbt et des femmes vu que le but est de combattre les dominations et les discriminations. C’est pareil pour les anticapitalistes qui défendent la gpa.
    Ils ne sont pas crédibles. Ils sont censés être contre la marchandisation du corps humain.
    D’ailleurs aucun parti ayant ces idées ne défend la gpa.
    Je connais bien le milieu de gauche révolutionnaire et même avec les nouvelles tendances et discours sur le genre, race, etc, je n’ai jamais entendu parler de destruction de la sexuation, ni de propos eugéniste ni transhumaniste. Il s’agit toujours de culture
    C’est du délire..

    Ensuite j’aimerais savoir votre avis sur l’euthanasie et le changement de sexe ainsi que la dysphorie de genre.

    Votre propos sur la sodomie et les queers, comme si les queers voulaient jouir d’un sentiment contre-nature, contre la nature, n’est pas rationnel et douteux.
    Associer les non-hétérosexuels et les malades mentaux transhumanistes, je ne comprends pas et ne vois pas le rapport.

    Autre chose, amalgamer science et transhumanisme, c’est justement tomber dans le piège de ces fous dangereux.
    Ils ne représentent pas la science, ce sont des scientistes. Heureusement que la science existe, sinon on en serait pas au même niveau de connaissances en médecine et sur le monde qui nous entoure. Dire que les scientifiques ont la haine de la vie ou de la nature est aberrant. Des scientifiques
    au contraire cherchent des solutions
    pour préserver l’environnement. Et les naturalistes, les écologues, vous en faites quoi de tous ces métiers ? L’objectif technocritique c’est justement de mettre la bioéthique au centre de la science et de ses pratiques et ses préoccupations, afin d’éviter des drames.

    Pour finir, je suis entièrement d’accord avec vous sur l’eugénisme et le transhumanisme. il faut les dénoncer et les combattre sans relâche. Quitte à une lutte à mort
    pour défendre l’humanité.

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